Les hautes vallées de Bolivie se situent au centre du pays et offrent un climat toujours printanier. Grâce à son altitude moyenne entre 1500 et 2800 mètres d’altitude, cela permet de profiter d’une bouffée d’air doux entre le froid de l’Altiplano et la chaleur humide de l’Amazonie. C’est ici, que l’histoire coloniale puise ses profondes racines. Plongez au cœur des traditions boliviennes à travers la découverte de Sucre, Potosi et plus au Sud, des paysages de Far West de Tupiza et des vignobles de Tajira.
La douce Sucre, capitale constitutionnelle de Bolivie est également surnommée la « Ciudad Blanca » (la ville blanche) de par sa superbe architecture baroque et coloniale espagnole, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Considérée de tous comme la plus belle ville de Bolivie, Sucre semble figée dans le temps et arbore fièrement une atmosphère où il fait bon vivre. Située dans le bassin de la Cordillère orientale, à 2810m d’altitude, elle correspond à l’étape idéale pour se reposer, flâner et se restaurer lors d’un voyage en Bolivie. Cette ville attrayante d’Amérique latine fut fondée en 1538 par les conquistadors pour devenir un lieu de résidence de la bourgeoisie espagnole. Sucre, capitale historique du pays est également le lieu où fut signé la déclaration de l’indépendance en 1825. La magnifique Plaza de 25 de mayo et la Casa de la Libertad en sont le témoignage historique. La région de Sucre offre un aperçu de la culture bolivienne avec le marché dominical de Tarabuco et les villages J’alqa où vous pourrez admirer le tissage traditionnel des tissus boliviens.
Potosi, située à 4090m d’altitude dans les hautes vallées de Bolivie, est la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde. A l’époque coloniale, Potosi était la ville la plus importante du nouveau monde et le centre de l’économie coloniale. C’était également l’une des plus grandes villes du monde (devant Paris). Tous ceci grâce à l’un des plus grands trésors de l’époque: la montagne riche « le cerro Rico », le plus grand gisement d’argent jamais découvert. La célèbre phrase de Don Quichotte, «ça vaut un Potosi » est le reflet de l’illustre et tragique histoire de Potosi, où 6 millions de personnes perdirent la vie pour extraite plusieurs millions de tonnes d’argent. C’est de là que partirent les interminables caravanes de lamas traversant cols montagneux et déserts en direction des ports de Lima et de Buenos Aires pour les bateaux en direction de l’Empire. Malgré son illustre histoire, Potosi est aujourd’hui l’une des régions les plus pauvres de Bolivie. La mine, comptant plus de 10 000 galeries, est encore en activité et à présent gérée par des coopératives de mineurs, dont l’espérance de vie n’est que de 45 ans.
Bolivie sur mesure dans un souci de respect et responsabilité ne propose pas les visites des mines. Nous vous proposerons de découvrir l’histoire de la ville au travers de la visite de son centre historique, de ses églises coloniales aux façades richement décorées ainsi que de la Casa de la Moneda, où on frappait autrefois la monnaie à la force des esclaves puis des chevaux.
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