Sur l’Altiplano, là où le ciel rencontre la terre, la Bolivie recèle de nombreux joyaux. Loin des grandes villes s’offre au regard un paysage onirique qui laisse entrevoir toutes les couleurs de sa nature originelle. Les lacs de Bolivie de haute altitude composent des écosystèmes à la faune et à la flore riches. À découvrir pendant la saison sèche entre juin et juillet, voici le top des lieux à voir en Bolivie.
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Perché à 3812 mètres d’altitude, lac Titicaca signifie « lac des pumas de pierre » en langue aymara. Véritable mer de légendes, l’histoire raconte que des pumas, lâchés par les dieux pour punir les hommes d’avoir gravi la montagne, s’y seraient métamorphosés en pierre. Ils forment désormais l’île du Soleil où vivent des indiens quechuas et constituent le socle des ruines du temple inca Iñakuyu sur l’île de la Lune.
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Autrefois le deuxième plus grand des lacs de Bolivie après le Titicaca, l’ampleur de ce lac salin peu profond s’amenuise pourtant sous l’emprise du réchauffement climatique et de l’évaporation de ses eaux. Depuis 2002, le lac Poopó est un site protégé qui abrite de nombreux oiseaux endémiques des Andes ou, plus largement, de l’Amérique du Sud comme les flamants roses, la sarcelle de la puna ou le condor.
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La laguna Colorada est située à l’extrémité sud de la Bolivie. Lorsque le vent se lève, des algues microscopiques issues des profondeurs révèlent le grenat et le corail de ses fascinantes couleurs de feu. Affranchie d’implantations humaines, elle forme une niche écologique précieuse pour de nombreux groupes d’oiseaux et des lamas qui se regroupent régulièrement sur ses rives blanchies de sel.
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À proximité de la frontière chilienne, la laguna Verde bolivienne enivre de ses eaux turquoise presque électriques riches en cuivre. Zone vierge de la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa, la flore y est extrêmement peu développée. L’ascension du volcan Licancabúr donne une vue saisissante de cette étendue céruléenne bordée des ocres terreuses de la cordillère des Andes.
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Presque accolée à la précédente, la laguna Blanca est peut-être le plus surprenant des lacs de Bolivie. Ici, c’est la pureté qui règne. Utilisé dans l’industrie du verre, le borax, issu de l’évaporation de ses eaux salines, brosse un paysage laiteux enclavé dans un massif volcanique abrupt. Ses nuances opalines prennent tout leur sens au moment où le soleil est à son zénith.
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Changement de décor pour la laguna Ramaditas. Située un peu plus au nord de la laguna Blanca, elle est un des plus petits lacs de Bolivie. Révélant ses formes fantomatiques, elle offre un spectacle lunaire dans un paysage à la forte empreinte volcanique. Très atypique, ses berges salines sont bordées par de nombreuses herbacées caractéristiques des steppes humides.
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Toujours plus au nord, la laguna Honda prend place sur les hauts plateaux boliviens et constitue probablement l’un des plus beaux lacs de Bolivie de la province de Nor Lípez. Si l’emprise humaine y est dérisoire, ses eaux riches en plancton renferment la célèbre Artémia et ses berges, véritables écosystèmes humides, accueillent régulièrement des lamas, des alpagas et quelques troupeaux de vigognes.
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À 4650 mètres d’altitude, la laguna Charkota est établie sur les abords de la route des Joyaux qui serpente dans l’altiplano bolivien. Dans un paysage parsemé de nombreux arbres de pierre, elle forme un véritable marais salant naturel. Ici, les dégradés de safran, d’ambre et de fauve constituent le nuancier chaud de cette nature montagneuse éthérée.
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Installée aux portes du Chili dans la cordillère andine orientale, la laguna Hedionda est un miroir limpide qui reflète le ciel épuré de Bolivie. Lieux incontournable pour les ornithologues et les amoureux de la nature, les importantes communautés de flamants roses y trouvent leur nourriture faite d’algues et de crustacés. De ses eaux émanent une singulière odeur de soufre provenant des volcans alentours égrisés par le temps.
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À l’instar de la laguna Hedionda, la laguna Cañapa est un des lacs de Bolivie qui prennent place à la frontière ouest du pays. À 4140 mètres d’altitude dans un écrin formé par trois volcans, sa surface est en grande partie surmontée d’une croûte saline albâtre. Si ses eaux sont régulièrement gelées en son centre, elle n’en reste pas moins un lieu d’asile pour les oiseaux et les nombreuses espèces végétales buissonnantes.
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